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L’automne, la saison qui m’a appris à lâcher et à faire confiance

  • Photo du rédacteur: Papianille Mura
    Papianille Mura
  • 13 oct.
  • 2 min de lecture

Ce matin, sur mon tapis de yoga, j’ai ressenti quelque chose d’étrange :

un apaisement.

Comme si, pour la première fois, je voyais l’automne autrement.


J’ai longtemps eu du mal avec cette saison.

Trop courte, trop sombre, trop de changements.

La nuit qui tombe plus tôt, le froid qui s’installe, les journées qui s’amenuisent…

Mais en observant les arbres, j’ai compris : l’automne ne perd rien — il se prépare.


Les feuilles tombent, non pour disparaître, mais pour nourrir la terre,

pour permettre la renaissance.

Elles se détachent avec grâce, comme une respiration naturelle.


Et j’ai fait le parallèle avec mes pensées.

Une feuille = une pensée inutile.

Une feuille qui tombe = une peur qui s’allège.


Ce matin, j’ai laissé tomber une peur tenace :

celle de ne pas réussir à vivre de ma réflexologie.

Cette peur est fréquente chez les thérapeutes et les indépendants du bien-être.

Mais elle fatigue, bloque, contracte l’énergie créatrice.


En moi, la PNL s’est invitée naturellement.


J’ai appliqué une présupposition clé que je transmets souvent :


« Derrière chaque peur se cache une intention positive. »


Plutôt que de rejeter ma peur, je l’ai écoutée :

que veut-elle me dire ? De quoi cherche-t-elle à me protéger ?

Et comment puis-je répondre à ce besoin autrement ?


En accueillant cette peur, j’ai découvert ce qu’elle masquait :

le besoin d’être rassurée, reconnue, soutenue.

Et pour nourrir cette confiance, je me suis rappelée mes réussites passées.

Toutes ces fois où j’ai avancé, persévéré, accompagné avec sens et cœur.


C’est là que m’est revenue une autre phrase-clé de la PNL :


« La carte n’est pas le territoire. »

Notre vision actuelle n’est qu’une représentation du monde, teintée de nos émotions du moment.

Quand on y intègre aussi nos réussites, nos ressources et notre créativité, la confiance revient naturellement.


En séance de réflexologie


j’accompagne souvent ce travail intérieur par la stimulation :

• du plexus solaire et du diaphragme, pour libérer la respiration émotionnelle,

• des surrénales, pour apaiser la peur et restaurer la sécurité intérieure,

• du cœur et du cerveau, pour rétablir l’harmonie entre pensée et émotion.


Ces gestes doux rappellent au corps qu’il peut se détendre, que tout est là, déjà prêt pour la suite.


L’automne m’a rappelé ceci :


Nous avons besoin de ces périodes de dépouillement.

De laisser tomber les vieilles feuilles — croyances, peurs, exigences —

pour laisser émerger le vivant, le neuf, le possible.


Alors, à chaque feuille qui tombe, souvenons-nous :

nous aussi pouvons nous alléger, nous recentrer,

et préparer nos propres racines à la renaissance du printemps.



Réflexologie & PNL : deux langages du corps et de l’esprit pour retrouver confiance et équilibre.

Et si, cet automne, nous choisissions d’accueillir la transformation plutôt que de la craindre ?


Papianille MURA, Réflexologue à Viroflay, 2km de Versailles.

 
 
 

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